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Mon histoire

"Je souhaite mettre en priorité la qualité, le beau, le sens, le respect de la planète et du vivant"

Je suis Katia Sanchez. J’ai créé ma première collection Des Petits Hauts en 1999 dans mon studio d’étudiante ; quelques mois après, mon père peignait notre première mini boutique-bureau en rose et ma soeur me rejoignait à Paris ! Toute une première vie de douceur, de paillettes, de bonne humeur, beaucoup de belles personnes très talentueuses et beaucoup de travail aussi pour créer ces beaux vêtements et cet univers. Après 18 ans, (waouh 18 ans !), j’ai quitté Des Petits Hauts.

J’ai fait un formidable break qui m’a permis de retrouver mes filles, Elsa et Jeanne, à plein temps, de faire des randos, de lire, de dormir ( enfin ! ) et de voyager. Je suis partie en Inde. Ce magnifique voyage, c’était finalement un contraste fou entre la beauté, les couleurs intenses et, une pollution inimaginable (des champs de plastiques…un air irrespirable). Ce choc nourrira ma réflexion par la suite.

Quelques mois plus tard, alors que l’envie d’entreprendre me gagnait à nouveau, un vieil ami de mon père, bâtisseur de maisons comme lui, m’a dit : « on fait bien ce que l’on sait faire ». Cette phrase a fait tilt. J’aime créer, j’aime la couleur, j’aime la qualité. J’aime la maille. J’ai décidé de continuer à faire mon métier.

Dans ma réflexion, j’oscillais entre des lectures sur l’épuisement des ressources : déforestation, eutrophisation des eaux, réchauffement climatique… et mes gammes couleurs et dessins de modèles. Autant dire que ce n’était pas simple tous les jours dans ma tête pour concilier tout ça ! Et puis, je constatais le greenwashing révoltant de beaucoup de fournisseurs et de marques actuels et je réalisais en même temps que le manque de traçabilité rendait parfois la mission très difficile.

J’ai cherché, posé beaucoup de questions, travaillé avec l’agence d’éco-conception MU pour comprendre vraiment les enjeux. J’ai rencontré des fabricants en France et en Italie. J’ai visité des filatures et j’ai aimé découvrir une vraie conscience écologique chez certains. J’ai visité des teinturiers en me disant que les progrès technologiques seraient la seule solution. J’ai rencontré des éleveurs et chaque fois j’ai senti une passion pour les bêtes et la nature découvrir ici notre article sur le mohair.

Je me dis qu’en faisant les choses à proximité, lentement et consciencieusement, je peux faire de belles choses qui ont du sens. Voilà en quelques mots l’essence de mon projet.